jeudi 31 mai 2007

Rance ...



Vends
Echange contre une PS3
Bon ok ! Donne enfant prépubère, propre sur lui, sage et obéissant, silencieux, quasi mutique. Très économe ( compter trois à quatre gamelles de jambon-purée par semaine ...)... Parfait comme accompagnant pour faire la manche dans le métro. (peut rapporter 50 à 60 euros/jour, preuve à l'appui.)


Affaire à saisir.

(pour personne sachant faire preuve d'ambition et d'envergure, la mère de l'enfant peut être livrée avec.)

mardi 29 mai 2007

Rectitudes



Chère ange,

Je pense incessamment à cette nuit où offerte et tremblante, vous répondiez à mes moindres caresses dans un abandon total et extatique. J'ai encore aux lèvres le goût de votre peau transi de plaisir ainsi que cette pointe acide avidement bu au plus profond de votre intimité. Avant que de m'abandonner à mon tour dans une fulgurance expiatoire et un râle libérateur entre vos cuisses. Entendez ce jour ma complainte et soyez bonne en donnant à boire à celui qui meurt de soif.

...............................................................

Espèce de connard,

J'ai eu les résultats du labo et c'est bien du GCB que tu avais foutu dans mon verre ! J'ai porter plainte pour viol auprès du commissariat de mon quartier et il n'est plus très loin le jour où tu iras pourrir au fonds d'une cellule. Enculé !

lundi 28 mai 2007

Le veau sous la mère


La blanquette bonne-maman. Le plat traditionnel par excellence.

Préparation : 20 minutes, cuisson : 1h30. Recette pour 6 personnes.
Ingrédients : 1 kg de poitrine de veau coupée en morceaux, 4 grandes carottes, 4 oignons, 2 clous de girofle, persil, thym, laurier, vin blanc sec, farine, 2 œufs, 1 citron, beurre.
Mettez du beurre, les carottes en rondelles et les oignons piqués de clous de girofle dans une cocotte. Dès qu'ils blondissent, ajoutez la viande, remuez, saupoudrez de 2 cuillerées de farine, mettez le persil haché, le thym, le laurier, un verre d'eau et un verre de vin blanc, sel et poivre.
Pendant que la blanquette cuit, mélangez 2 cuillerées de farine avec du beurre. Â la fin de la cuisson, ajoutez à ce mélange la sauce de la cocotte que vous liez avec 2 jaunes d'œufs éventuellement un peu de crème et le jus d'un citron. Retirez du feu, versez la sauce sur la viande et servez.

Terminal experience (2)




- M'ame Miche, y'a l'vieux Léonce à la caisse, il voudrait payer son sauté de veau marigot ...
- Mais du sauté de veau, ça fait des années qu'on en vend plus !
- ben justement, il aimerait bien soldé son compte ...

dimanche 27 mai 2007

Cuite aux bords des lèvres



Ben alors mon dédé ! Tu l'as bien niqué ta Fuego ! Ah les joies du camping en Corse ! Merguez et cubi ! Et ces deux hollandaises ... Mais quand on est vrillé comme ça, on sort pas la tuture pour aller à la discothèque ! C'est pas raisonnable ! Surtout qu'à Solenzara, y'a un autre campement de tente, remplis de légionnaires. Ah ben oui mais bon, le sergent, lui, il a pas aimé que tu lui refasses tout le côté gauche façon Arman. Lui, c'était pas une voiture de location à l'alcoolique. Pis ça a réveillé ces trois poteaux qui cuvaient derrière. T'as vu comme c'est violent un légionnaire au réveil ! Allez, tiens bon, plus qu'un mois et t'arrêtera de bouffer de la purée. T'aurais dû recracher.

La particule, ça le fait vraiment bien, juste après le prénom, Marie-Amélie. Et ce samedi, sans père et mère au château. Et tous les autres serre-tête de velours qui rappliquent pour la pyjama party ! C'est vrai finalement que c'est assez fade le Banga. De là à se lancer des défis de boire un assortiment "shaké" des meilleures fines de daddy, c'était pousser le bouchon un peu trop loi, non. T'as tout rendu sur les beaux tapis persans et même que le cuir du salon ne s'en remettra pas, le pauvre. Allez zou retour en pension à l'Institution des Oiseaux Bleus et privé de sortie du week end jusqu'à la fin de l'année. T'aurais dû recracher.


Samba ! La soirée du patron. Ton premier Noël avec toute la boîte, toi le bleu-bite. A ça l'a fait le grand raout au pavillon du Bois de Boulogne. Et l'ivresse redoublée de faire partie du grand monde tout en eclusant du champ' ! Et cette petite conne qui remuait du fion en ricanant comme une dinde. L'a même fallu qu'elle te propose un rail. T'aurais pas dû lui montrer ton p'tit oiseau au gogue. Elle a pas aimé. Et pis son Papa-patron non plus. T'as bien fait de gerber sur le fauteuil passager de ta petit BM. Ca va être dur de finir d'en payer les traites depuis l'ANPE. T'aurais dû recracher.

Janine. Ah janine ! Kiravi, ton meilleur ami. T'aimais tant t'en piffrer. Rasade après rasade ! La température montait et tous ces baltringues qui te buvaient d'autant des yeux. Tous ces turfistes qui t'prenaient pour une haie. La pouliche ! Qui chantonne de la croupe à grand rythme de kil de rouquin. Ca l'faisait bien ! Pis tu l'as eu ton grand prix d'Amérique, la gueule dans une poubelle, la jupe par-dessus tête. Et t'as pas l'air d'une conne maintenant avec ta poussette. Tu l'as bien eu le ticket gagnant. C'est juste trop con de pas se souvenir du canasson. T'aurais dû recracher.

samedi 26 mai 2007

Terminal experience (1)


disclosure : Aucun animateur télé n'a été blessé lors de la réalisation de cette oeuvre ...

vendredi 25 mai 2007

Un point. C'est tout ...



Quelle conne.


Vraiment quelle conne ! A se photographier dans le miroir. Dans cet appartement décoré comme un salon témoin "dernier cri-tendance" de chez Conforama.

Quel conne j'ai été. J'aurais pu rentrer du boulot, prendre cette douche fraîche tant méritée, me préparer une petit plateau et me laisser aller tranquillement sur le canapé devant un film en costume. "Orgueil et Préjugés". Ca aurait été parfait !

Et il a fallu qu'elle m'appelle pour me proposer cette soirée et rajouter qu'elle savait qu'il devait venir, parce qu'il était copain avec la fille qui ...

Et je l'ai appelé.

- Tiens au fait, t'es au courant de la soirée chez machine ?
- (silence). Moui ...
- tu vas y aller ? Moi ça me disait plutôt, et ...
- Ah ... Tu y vas ?
- Oui ! Pas toi ?
- Allez ok !
- Cool alors on se verra là-bas !
- Ouais c'est ça ... A plus ...

Et il n'est pas passé. Son portable sonne dans le vide, parce que j'ai eu la pitoyable idée de l'appeler.

Que je suis conne.

Et en plus je me tire le portrait !

Il ne suffisait même pas que j'encaisse le départ de cet autre salaud. "Tu comprends je t'aime vraiment. Je t'aime oui, et je pèse mes mots. Mais j'ai besoin d'autre chose ... Je ne sais pas comment dire ... Je ne suis pas prêt. Ce n'est pas toi , non ... Mais ..."

Mais t'avais surtout envie d'aller en sauter d'autres. "Je", "oui. "Toi", "non". C'était pourtant clair dans son discours.

Et maintenant, celui-là. Cette autre impasse. Ce cul-de-sac. Mais pourquoi moi !

Et ces photos.

Sur Myspace, ces photos ... Celles où il y a des gens.







Celles où je souris.

jeudi 24 mai 2007

Descends les poubelles !

Quoi ! Quoi ! Quoi ! Et pourquoi tu descendrais pas les poubelles ? Tu vas bouger ton gros cul du canapé, lâcher ta merde de playstation et me descendre les poubelle ! En plus ça tombe bien y'a Question Santé sur la 3, j'vais pouvoir me l'regarder tranquille ...

Quoi ? J'en ai rien à foutre qu'il pleuve ! Tu ramasse les sacs et tu les emmènes aux containers ! !Ca pue le rat crevé dans tout l'appart !

Ca te dégoute toutes ces images de cancers et d'opérations ? Y'a personne qui t'oblige à regarder ! Pis t'as les poubelles ... Ouais t'es jamais malade, mais ça te pend au nez avec ton hygiène déplorable.

Mais regarde toi, un vrai zombie. Parti au boulot la clope au bec, vouté comme une arche branlante et rentré le soir dans la même position ... Tu comprends plus rien. Tu t'abrutis avec tes magazines de merde et tes jeux à la con. Tiens si tu pouvais shooter l'Abbé Pierre ou Nicole Croizille dans tes jeux, t'en rirais pareil !

Ah ! Tu m'fatigues ! J'vais m'coucher sans bouffer tiens ... T'auras qu'à gober des saucisses pas cuites ... J'en ai marre ! J'veux du bleu, du vert et du soleil moi !

Allez putain ! Mais descends les poubelles !

mercredi 23 mai 2007

j'ai encore mordu l'oreiller ...



Plus qu'6 jours pour envoyer la déclaration. Jean-Marc en avait soupé des femmes. Et pourtant il aimait encore leur jauger la croupe, quand elles baguenaudaient innocentes devant sa table en terrasse ... Mais pas moyen de les cerner ces savonettes sur jambes galbées, perdues qu'elles étaient dans leur circonvolutions labyrinthiques et autres atermoiements tout féminins. Non décidément, pas une chance de trouver l'oiseau rare !

Ca la Gilda, elle pouvait bien les balancer à l'encan ses longs gants noirs. Le Jean Marc, il risquait plus d'en ramasser un ...

Et pourtant, ce manque du goût de leur peau. Le sucré-salé ... Ca n'avait pas son comparable. Manque pour manque, autant se rentrer s'envoyer une binouse et un p'tit cône. Et pis derrière, l'avachissement sur le canapé.

Pour rêver qu'il hûme une autre peau ...

mardi 22 mai 2007

Rigolo spliff !


Paris – 19ème arrondissement- squatt de Loïc "face de lune" et "crazy smog" Laurent.

« 'tain Laurent merde ! Le cendar est encore plein à craquer de mégot et pis les boîtes de pizz' qui moissisent ça pue le iench ! On s'croirait au Père Lachaise en pleine canicule ! Tu pourrais ranger salope ! A commencer par tes slips sales, c'est interdit par la Convention de Genève ça !».

Laurent vient juste de s'avachir sur le paillasson, la porte d'entrée grande ouverte comme à son accoutumée. Il venait encore de cracher ses poumons en montant les 2 étages jusqu'à son taudis. Il avait vraiment l'air d'un cadavre, le teint jaune et les traits creusés ... Que l'autre baltringue de Loïc puisse agiter les bras pour brasser de l'air ou tenter de s'envoler comme une poule, il en avait rien à foutre le Laurent.


« Et puis ton putain de portable là qui ne s’arrête pas de sonner, ça t’arracherais l'sphyncter de l’éteindre quand tu sors ? »

« Oh putain merde ! Mais va te faire faire le trou de balle en étoile de Shériff Loïc ! Tu mes les brises grave-là ! T'es en pleine descente, non ? Tu veux un tube de néoprène pour voir la vie en rose ?»

« Me faire emmancher ! Elle est bien bonne ! C'est pas moi qui me fait ramoner l'anus habillé en caniche royal par cette vieille baderne libidineuse de Saint Germain ! Tout ça pour un misérable rail de coco coupé au skip ! ! »

« Mais ta guelle miss Crazy Horse ! Ch'te rappelle que j'lui ai fait discrétos le larfeuille à cette vieille pédale ! 500 euros que j'lui ai chourre ! Tu t'fais combien par jour toi avec ton taff de dame-pipi à la Gare de l'Est ?"

« Chuis pas une pute guédro moi Laurent … »
« J'michetonne pas ! C'est juste pour pouvoir changer la fourche arrière de ma 103 SP ! ! !. »
« Ouais ben la fourche c'est plutôt tantôt dans l'pif, tantôt dans le cul ! »
« Merde le numéro c’est Charles-Henri, on a rencart ce soir j’avais oublié »
« Ouais, c'est ça et oublie pas ton habit de soirée : une noisette de margarine dans la raie ... »


Paris – Périphérique – Porte dauphine– buisson à droite du feu rouge, Charles-Henri et Régis.

« Alors tu l’as eu ? »
« Répondeur…Commence à m’agacer sec cette petite tafiole. »
« Charles-Henri, je te l’ai déjà dit ma louloutte, ceux qui racolent dans les gogues du Milliardaire, c’est toujours les moins fiables »
« Ouais »
« Mais je te comprends. Il est grave défonc' et il pue sa race ce Laurent, mais toujours aussi délicieux à sucer. »
- Fou rire -
« Ce que t’es débile toi quand tu t’y mets. »
« Bah quoi… Péter le fion d'un traîne-savate envapé, c'est parfois hyper bon !»
« C’est clair !»
« Quoique moi, la dernière fois avec Laurent c’était limite dégueu quand même »
« Raconte »
« Rien de spécial, sauf qu’après l’amour, juste après, il s'est mis à ronfler comme un sale en lâchant des chapelets de pets d'maçon, ch'te raconte pas le smog, on se serait cru à Londres, manquait plus que Jack l'Eventreur ! »
« Ooooh lala ! Encore un adepte du gaz moutarde ! »
« …Ben ouais et moi, j'ai une gueule de poilu ? ... »

vendredi 18 mai 2007

Mon oeil ouais !



Ladyblogue m'avait tagué pour qu'j'lui refile une photo de mon oeil. un jeu-concours qu'elle disait, une espèce de chaîne. Moi, un "vilain appel du pied", j'appelais ça. Ni une ni deux, j'lui rafalais une demi-douzaine de mails lui expliquant qu'mon oeil s'appréciait plus en live quand une bonne quille de champ' le faisait pétiller ... Elle a lutté la bougresse, comme la chêvre de m'sieur Seguin dans la forêt. Mais elle a pas résisté à mon oeil de loup, justement ...

Le temps de sauter dans mon coupé 604 et je traçais sur l'autoroute de l'Ouest ...

Arrivé dans les faubourgs de Concarneau, j'inhumais déjà à plein poumon l'odeur entêtante du bigorneau (tu t'attendais à lire "l'odeur de la moule" gros pervers !). Topant sur la place du village une autochtone bigoudenne décatie, j'me faisais indiquer le chemin le plus court vers le rade de notre rencontre : "la Cale Sêche" ...

Elle était déjà, accoudée lascivement au comptoir sirotant un Roscoff on ze rocks (1/4 chouchen, 1/4 marc de cidre, 1/4 eau de seltz, 1/4 mazout). Je m'étonnais que les provinciales agissent si différemment de la parisienne standard pour qui moins de 3/4 heures de retard est une attitude de crêve-de-faim ...

J'vous ferai grâce du panégyrique des banalités échangés entre votre serviteur et la belle bretonne, j'irai droit au but. J'lui avais travaillé l'esprit par des moues ravageuses et des poses alanguies. j'décidais de la travailler au corps avant d'être obligée de l'assommer avec une autre quille.

J'aurais branché la ventil' sur d'la haute tension, ç'aurait pas été pire.

La diablesse se glaça instantanément et se braqua aussi sûr que le camion d'Yves Montand avant la chute finale du Salaire de la Peur.

Me léchais laissais-je intimider pour autant. Que nenni, je pris ces ruades pour les formalités d'une biche aux abois qui se donne l'apparence de combattre avant de rapidement se coucher sur le dos ...

Grossière erreur.

Elle n'arrêtait pas de m'opposer des raisons toutes plus stupides les unes que les autres :

- Mais comment ! Arrête je t'en prie ! C'est inconvenant Furnshit ! Je suis marié et j'ai des enfants !

- Et alors ? J'ai pas l'intention de former une doublette à la pétanque avec ton jules et j'ai jamais su manoeuvrer une poussette ! Allez, fais pas ta mijaurée et viens t'asseoir sur les g'noux de tonton Furnshit !

Je lui offris mon plus beau sourire goguenard en la regardant se lever en ma direction.

Je devais trop plisser les yeux parce que j'ai pas vu arriver son poing dans ma gueule.

- T'es qu'un gros con Furnshit, qu'elle me cracha au visage avant de s'casser ...

Ses potes du bistrot (des dockers bourrus) s'occupèrent de mettre un point final à ma soirée en déchirant ma veste Smalto et en m'envoyant faire du sport de glisse sur le trottoir ...

Chienne de vie !

vendredi 11 mai 2007

FUEGO



L'amour ça se commande pas.